Dans le cadre de notre projet interdisciplinaire, nous avons choisi comme problématique de groupe: Comment intégrer le fromage dans notre alimentation en tenant compte de ses propriétés biologiques et nutritionnelles?
Ce choix est réfléchi et appuyé par une base scientifique solide ainsi qu’une véritable préoccupation de santé publique. En effet, le fromage est un aliment très présent dans les habitudes alimentaires de nombreuses populations, mais ses effets sur la santé, notamment en termes d’équilibre nutritionnel, d’obésité, de diabète et de maladies cardiovasculaires, restent sujets à débat. Cette problématique nous a donc permis d’aborder un enjeu de santé publique majeur, lié à la prévention et à la promotion d’une alimentation équilibrée, en tenant compte des particularités biologiques du fromage et de ses composants.
Pour répondre à cette problématique, nous avons réparti les sous-problématiques individuelles de manière à couvrir les différents aspects scientifiques essentiels. Chaque membre de notre équipe a ainsi exploré un angle spécifique, qui s’inscrit directement dans la problématique commune. Par exemple, Iulia et Sofia ont étudié les risques liés aux fromages non pasteurisés et l’influence des micro-organismes sur l’affinage et la saveur du fromage, apportant des connaissances sur la sécurité sanitaire et la microbiologie. Alexia s’est intéressée à l’impact des bactéries lactiques du fromage sur le microbiome intestinal, une piste clé pour comprendre les effets biologiques du fromage sur la santé digestive. Denisa a analysé la contribution du fromage à l’équilibre nutritionnel des adultes et ses effets possibles sur l’obésité et le diabète, ce qui est au cœur des préoccupations nutritionnelles actuelles. Rareș a examiné l’impact des allergènes présents dans le fromage sur la santé digestive, tandis que David et Diana ont travaillé sur les effets des graisses saturées du fromage sur les maladies cardiovasculaires et la gestion du cholestérol.
En plus des aspects biologiques et nutritionnels, nous avons porté une attention particulière à la pertinence actuelle de notre problématique dans le contexte de consommation réelle. Pour cela, nous avons réalisé un sondage au sein de notre lycée afin de mieux comprendre les habitudes alimentaires des jeunes concernant le fromage : fréquence de consommation, types de fromage préférés, et conscience des effets sur la santé. Les résultats ont confirmé que le fromage reste un aliment largement consommé, mais que beaucoup ignorent les risques liés à une consommation excessive, notamment en lien avec l’obésité et le diabète. Ces données concrètes nous ont permis de confirmer que notre problématique est bien adaptée aux réalités actuelles, en phase avec les préoccupations des consommateurs, surtout des jeunes, qui sont une cible importante pour les campagnes de prévention nutritionnelle.
Cette organisation nous a permis d’aborder la problématique de groupe de façon complète, en croisant différentes disciplines et perspectives scientifiques. Nos recherches individuelles se sont révélées complémentaires et indispensables pour appréhender le fromage dans sa complexité biologique, nutritionnelle et sanitaire. Elles nous ont aussi donné une meilleure compréhension des enjeux liés à la consommation de ce produit, et ont guidé nos choix tout au long du projet.
Par ailleurs, cette démarche rigoureuse et interdisciplinaire nous a permis de mettre en pratique les connaissances théoriques acquises en SVT, tout en développant notre esprit critique et notre sens du travail collaboratif. Le projet s’inscrit ainsi pleinement dans une dynamique de santé publique, où la science est mise au service d’une meilleure qualité de vie, par une meilleure information et un usage plus réfléchi d’un aliment courant comme le fromage.
